Bref, n’hésitons plus. Je ne sais pas pourquoi je discute. Je suis Dieu, Son fils et le Saint-Esprit et ce livre est Le livre. Ouais, en faits c’est ça, Dieu, chaque jour je le vois, dans la petite glace mouchetée de traces de dentifrice callée au-dessus de l’évier. C’est un coin sombre de l’appartement, pas d’ampoule électrique, tant mieux, ça me permet de ne pas trop la détailler, sa gueule de con, à Dieu.
En tant que Dieu, faudra que je m’imagine plus jeune, plus beau et surtout avec des gars tout nus sur mon pieu. Des tas. Des qui ne demanderaient que ça en plus, oui, et pourquoi pas hein ? Moi aussi j'ai des envies, des trucs qui cheminent dans mon ventre tels des champignons des parasites qui me croquent le foie, tapent à l'alvéole, cherchent une sortie, la trouvent par la gorge, m’asphyxient, se saisissent de mon raisonnement, le contraignent. Et je ne parle pas de mon trou du cul qu'est fermé, clic clac, double tour, la clef dans un sourire ? Dans un puits profond, mon amour, ce sourire un puits profond, t'as pas cru que t'allais pouvoir enculer Dieu comme ça non ? En tant que Dieu je veux des garçons sur mon pieu les voir s’envoler j'écris ça.
Passons sur le faits que Dieu, paraît-il, selon certains experts, enfin moi ce que j’en dis… Bref, il vient à mes oreilles que Dieu n’est pas sensé écrire son livre. D’habitude il faut un intercesseur, un évangéliste, voire même un prophète. Un amoureux. Un écrivain ?
Je n’en peux plus de mes bondieuseries. Je ne sais pas pourquoi je suis parti sur l’idée de Dieu, alors que je n’en ai rien à battre. C’est juste parti d’une prière.
1 commentaire:
moi je les veux bien tes bonduiseries, mais attention moi ce sera de main a main.
Valerie Soubirou
Presidente du Comité de soutien à Jeanne la Pucelle.
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